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Le Centre d’Etudes et de Formation Populaire pour les Droits de l’Homme, en sigle CEFOP/DH est très consterné par la situation de la  pénurie d’eau potable qui se vit dans la ville de Mbuji-Mayi au Kasaï-Oriental depuis plus de cinq jours.

En effet, alors que la  satisfaction du droit d’accès  l’eau potable demeure très capitale pour la survie de l’être humain sur terre, il importe de souligner qu’au Kasaï-Oriental en général et dans la ville de Mbuji-Mayi en particulier, connait des difficultés  énormes de desserte en eau potable. Cette situation liée essentiellement à la faible opérationnalisation des réseaux de distribution d’eau potable (REGIDESO, les bornes fontaines FOMI et ASUREP) et au problème d’énergie électrique que connaît la Province du Kasaï Oriental, a engendré comme  conséquence le coût élevé de cette denrée de première nécessité.

C’est le cas, à titre illustratif, de la situation vécue dans différents quartiers de la ville de Mbuji-Mayi notamment les quartiers TSHITSHIATSHIA, TUBALO,…où, le coût se négocie entre 700 et 1000 francs congolais pour une quantité de 20 litres auprès des revendeurs informels qui acheminent de l’eau vers des consommateurs au moyen de vélos.

Toutefois, il importe de souligner que cette eau fournie par des revendeurs informels ne présente pas de garantie rassurant par rapport à sa qualité, du fait qu’elle échappe au contrôle des services d’hygiène urbaine.

Au regard de ce qui précède, le Centre d’Etudes et de Formation Populaire pour les Droits de l’Homme condamne cette forme d’atteinte aux droits de l’homme qui constitue non seulement une violation grave des droits constitutionnellement garantis  par l’article 48 de la Constitution de la RDC du 18 février 2006 telle que modifiée par la Loi n° 11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution de la RDC du 18 février 2006, mais également  expose  la population de la province du Kasaï-Oriental en général et de la ville de Mbuji-Mayi en particulier au risque de contamination de maladies des mains sales. Ainsi, il recommande : 

Au Gouvernement provincial et  autorité urbaine :

  • De respecter la constitution de la République Démocratique du Congo ainsi que les  différents instruments juridiques internationaux relatifs à la promotion et la protection des droits de l’homme ratifiés par  la République Démocratique du Congo  et publiés au journal officiel de notre pays  dans toutes leurs  dispositions et par l’effet, prendre des mesures urgentes et efficaces pour garantir l’accès  à l’eau potable à la population.

Aux réseaux de distribution d’eau potable (REGIDESO, les bornes fontaines FOMI et ASUREP) :   

  • De fournir régulièrement et sans interruption l’eau potable à la population de la ville de Mbuji-Mayi.

A la population :

  • D’observer les règles d’hygiène ;    

Revendiquer  la satisfaction du  droit d’accès à l’eau potable à travers des moyens pacifiques.

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