Publié le : 21 March,17 à 12 h 19 min
Le Centre d’Etudes et de Formation Populaire pour les Droits de l’Homme (CEFOP/DH) se dit indigné de la recrudescence de l’insécurité dans la province du Kasaï –Oriental en général et particulièrement dans le territoire de Miabi et dans la ville de Mbuji –Mayi.
Alors qu’il est organisé des patrouilles des forces de l’ordre pour assurer la protection des personnes et de leurs biens dans la nuit, cette ONGDH déplore plusieurs cas des visites domiciliaires orchestrées par les hommes armés en uniforme de la Police Nationale Congolaise (PNC) et des Forces Armées Congolaises (FARDC) non autrement identifiés et que les présumés auteurs ne soient appréhendés.
Les quelques cas documentés contenus dans le communiqué officiel de CEFOP/DH (ci-joint) troublent non seulement la quiétude de la population, mais en même temps, portent atteinte aux droits à la propriété privée, à la dignité humaine et à l’intégrité physique consacrée respectivement par les articles 34 et 16 de la Constitution de la RDC.
Le Centre d’Etudes et de Formation Populaire pour les Droits de l’Homme condamne ces différentes formes d’atteintes aux droits individuels des citoyens et en appelle à la responsabilité du pouvoir public dans la protection et le respect de la propriété d’autrui (cfr. article 67 de la Constitution).
Ainsi, il recommande au Gouvernement provincial d’assurer la sécurité des personnes et leurs biens en toute responsabilité et de manière conséquente. Au pouvoir judiciaire de diligenter les enquêtes et poursuivre les auteurs afin d’établir leurs responsabilités, de rendre justice en urgence et en toute indépendance afin réhabiliter les victimes.
Au Services provinciaux de la Police Nationale congolaise et des Forces Armées, le CEFOP/DH les invite à assurer la sécurité des personnes et de leurs biens ainsi que leur protection (cfr. article 182 et 187 de la Constitution en vigueur) et remplir correctement leurs missions constitutionnellement garanties. Aussi, devront-ils, déférer devant les instances judiciaires tout élément qui se serait écarté de cette mission et mériter ainsi, la confiance de la population.
A la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), l’ONGDH recommande l’accomplissement de son rôle qui est celui de promouvoir les droits humains et de veiller à leur respect intégral, de diligenter une enquête sur la situation des droits de l’Homme au Kasaï oriental en général et particulièrement dans les zones affectées par les atrocités des confrontations entre les miliciens de Kamuina Nsapu et les éléments de sécurité de la RD Congo.
Les autorités Urbaines et communales devraient sécuriser les personnes dans leurs entités ainsi que leurs biens, avoir la maitrise de dispositif sécuritaire mis en place dans leurs entités respectives en vue d’aider la justice à identifier rapidement les auteurs et à les sanctionner conformément à la loi.
La population a été invitée à veiller à tout mouvement suspect et au cas d’incivisme repéré dans leur milieu de vie, de les dénoncer devant les juridictions et aux services compétents. Elle devrait également collaborer avec les autorités politico-administratives, judiciaires et services de sécurité.
SYC
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