Publié le : 29 May,18 à 13 h 34 min
« L’UE et ses Etats membres doivent mettre fin à la rhétorique positive actuelle qui loue les différentes avancées que le gouvernement congolais aurait effectuées ces derniers mois. L’UE doit se rendre à l’évidence que la situation est urgente, grave et préoccupante : l’UE et ses états membres doivent prendre rapidement des mesures concrètes, fortes et unies afin de prévenir une détérioration encore plus profonde de la crise politique, des droits humains, sécuritaire et humanitaire actuelle qui pourraient avoir des répercussions encore plus grandes sur la région toute entière », a déclaré Julie Capoulade, chargée de plaidoyer au sein d’EurAc, dans un communiqué officiel publié le 28 mai 2018.
L’EurAc reste profondément préoccupée quant à la crise des droits humains, sécuritaire et humanitaire qui prévaut en RDC et qui ne montre aucun signe d’amélioration, sept mois avant les élections présidentielles en RDC.
« La situation est loin de s’améliorer : aucun signe positif qui pourrait amener à croire que des élections justes, transparentes et crédibles seront effectivement organisées en Décembre 2018 n’est actuellement visible. En effet, les mesures de décrispation prévues dans l’accord de la Saint-Sylvestre signé en décembre 2016 n’ont pas été mises en œuvre. Au contraire, la répression brutale des voix dissidentes continue. Des mesures répressives et punitives, telles que les différentes réformes juridiques controversées en cours ou la fermeture de la maison Schengen à Kinshasa, sont prises par le régime mettant directement en péril les droits et libertés les plus fondamentaux de sa population. Ce sont donc des signes forts qui montrent que le régime n’a aucune volonté réelle de mettre un terme à la crise politique ni d’organiser des élections justes, crédibles et transparentes en décembre 2018 », précise le communiqué.
Au demeurant, l’EurAc invite l’UE et ses États membres à employer des moyens supplémentaires de pression et déclencher les mécanismes de dialogue politique renforcé prévu à l’Article 8 de l’Accord de Cotonou en vue d’initier les consultations prévues à l’Article 96 du même accord ; mais aussi d’exiger que le gouvernement respecte pleinement les exigences de l’Accord de Cotonou et de l’Accord de la Saint-Sylvestre, et ainsi procéder à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers d’opinion (notamment les 4 militants de Filimbi détenus à Kinshasa depuis le 30 décembre 2017) et lève l’interdiction des manifestations publiques.
SYC
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