Publié le : 25 February,17 à 7 h 08 min
(Kindu, le 22 février 2017) – L’Association des Femmes Juristes Congolaises (AFEJUCO) lance un cri d’alarme aux services de sécurité la nécessité impérieuse de rétablir l’ordre public sur les différentes routes de la province du Maniema afin de mettre fin aux violations graves de droits de l’Homme. Ces violations étant caractérisées par des tueries, tracasseries, coups et blessures, vols et extorsion se biens des usagers.
En effet, l’AFEJUCO constate que c’est depuis plus de deux ans qu’il a été observé l’installation de ces barrières appelées malignement « postes de contrôle » sur toutes les voies de la province. A ces endroits, tous les biens de la population (moto, vélos, divers, denrées alimentaires…) sont taxés sous l’encadrement de militaires et policiers bien armés. Cependant, la présence des forces de l’ordre n’empêche pas aux malfrats de commettre leurs forfaits sur les routes. C’est le cas de la délégation des autorités nationales et provinciales qui a été victime d’une attaque sur la route vers le territoire de Lubutu.
« L’AFEJUCO déplore le fait que ces violations de Droits de l’Homme qui sont commises sur les voies qui relient Kindu à d’autres territoires soient couplées à des tracasseries des agents de l’ordre, Police de Circulation Routière, DEGERMA, Police de mines, Service antifraude… sur les routes de dessertes agricoles. Des victimes ont affirmées à cette ONG que ces actes découragent de la population paysanne qui parfois est obligée de céder une partie importante de sa marchandise pour atteindre leurs centres d’écoulement. Cela affecte aussi les transporteurs, motocyclistes qui sont parfois contraints d’abandonner leurs clients pour transporter gratuitement des agents de l’ordre qui se rendent à des points très éloignés », indique le communiqué de l’Association.
Quelques faits :
Au regard de tous ces faits déplorables, l’Association des Femmes Juristes Congolaises (AFEJUCO) déclare que la situation sécuritaire routière est trop alarmante et recommande ce qui suit :
A l’Exécutif Provincial du Maniema :
– De mettre en marche un système efficace qui garanti l’ordre, la paix et l’autorité de l’Etat ;
– D’assister tant soit peu et à la mesure du possible, toutes les victimes de ces différents événements venir en aide aux victimes de ces événements malheureux.
Au Conseil provincial de sécurité du Maniema :
– De prendre des mesures ou dispositions pertinentes afin d’arrêter ces mouvements inciviques et cruels car la sécurité n’a pas de prix et on doit la conquérir et la conserver dit-on.
Aux Services de sécurité (Armée, Police, ANR) :
– De rétablir et maintenir l’ordre public et la paix dans le respect des principes de la légalité et d’égalité ;
– De protéger les personnes et leurs biens ou lieu d’être dans une situation de guet apens pour les PCR ;
– De secourir toujours les victimes en difficulté.
Aux Organisations de la Société Civile du Maniema :
-De dénoncer toute situation suspecte de bandes de bandits.
SYC
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