Publié le : 14 March,19 à 17 h 00 min
La prise en charge holistique des victimes du viol, en temps de guerre mais également en situation de paix, doit devenir un droit humain fondamental, ont plaidé les panélistes présents mardi lors d’une session organisée par la Fondation Mukwege aux Nation Unies, en marge de la 63e Commission de la condition de la femme. Le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles Rudy Demotte a qualifié le modèle développé par l’hôpital de Panzi, en République démocratique du Congo, d’ »exemplaire ». Ce dernier permet aux « survivantes », terme cher à la Fondation Mukwege, de trouver un accompagnement individuel approprié à différents niveaux: psychologique, social, juridique et socio-économique. Entre 1999 et fin 2018, 52.000 femmes ont été accueillies au sein de l’établissement hospitalier de Bukavu.
C’est la venue d’une femme âgée, victime d’un « viol d’une extrême violence », qui a fait changer la manière de travailler du Dr Mukwégé, prix Nobel de la paix en 2018. « Les soins médicaux se sont avérés insuffisants. Cette grand-mère avait été violée devant toute sa famille. La réparation de son corps lui paraissait insignifiante par rapport à l’humiliation subie. Cette situation nous a ouvert les yeux sur l’opportunité d’une approche holistique. Le corps était bien sûr détruit mais l’esprit était aussi brisé. Panzi a pour vocation de transformer une victime en une survivante », a expliqué dans une vidéo le gynécologue congolais qui n’a pas pu assister à la réunion.
Publié le : 10 December,14 à 10 h 05 min
L’état Congolais : Protégez la population civile dans les zones de FDLR
Publié le : 5 May,16 à 16 h 35 min
RDC : Sept détenus sont morts en trois semaines dans les prisons du Kongo Central
Publié le : 13 April,16 à 18 h 42 min
RDC : « Il y a lieu d’éviter qu’avant le dialogue soit égal après le dialogue », alerte la VSV